Un peu d’histoire…
Il y a 20 ans, nous travaillions avec des ERP, et nous les disions déjà « intelligents » parce qu’ils contenaient des programmes informatiques, des « algorithmes » capables de stocker et transformer nos données et de faire des calculs et des recherches que nous, humains, ne savions pas faire à cette vitesse. Ces ERP couvraient l’ensemble des besoins de gestion des entreprises : nous y enregistrions des données, beaucoup de données, sans jamais les voir vraiment revenir vers nous. C’étaient les ERP 1.0.
Puis est arrivée, il y 10 ans, la « BUSINESS INTELLIGENCE », avec ses connexions dans nos bases de données, et ses magnifiques graphiques paramétrés pour nous les utilisateurs. Elle s’est même retrouvée intégrée dans nos ERP (les modernes, les ERP 2.0) On commençait enfin à mettre en valeur nos données. Avec elle, est arrivée la prometteuse solution du « DECISIONNEL », on allait pouvoir DECIDER en toute connaissance de cause, riches d’une multitude d’informations. La technique consistait principalement à agréger des informations sur des axes d’analyse, c’est-à-dire appliquer des fonctions mathématiques relativement basiques : des sommes, des moyennes, des pourcentages, et même des « si »…Mais c’était le bonheur !
Aujourd’hui, voici l’ « INTELLIGENCE ARTIFICIELLE » !
Alors nos algorithmes et nos calculs prennent un coup de booster en intégrant les travaux des chercheurs en mathématiques appliquées, en économie, en astrophysique (pourquoi l’astrophysique ? A cause du nuage de points et du bruit dans nos données). Bref, nos savants nous fournissent des fonctions mathématiques d’une complexité astronomique, et nous permettent de réaliser des calculs que l’on n’avait même pas osé imaginer. Nos ERP sont en passe de transformer les données qu’ils stockent pour PREDIRE et OPTIMISER, là où avant, ils attendaient de l’humain qu’il s’en charge, tant bien que mal.
Alors non, l’INTELLIGENCE n’est pas nouvelle dans les ERP, mais il faut bien avouer qu’elle tend à atteindre des sommets encore jamais explorés.
Sur le même sujet, découvrez l’interview d’Emmanuel Frénod, co-fondateur de la société See-d et chercheur en mathématiques appliquées